Vaccination anti-HPV : l’ICM se mobilise

L’infection par les HPV est l’une des trois principales infections sexuellement transmissibles (IST) et 80 % à 90 % des humains sont infectés au cours de leur vie. La transmission se fait le plus souvent au cours des divers actes de la vie sexuelle, même en l’absence de pénétration. Il n’existe pas de traitement agissant directement sur ces virus.  
 
Le vaccin anti-HPV, dont l’efficacité est reconnue, est un élément majeur pour se protéger de ces cancers (anogénitaux et ORL) qui concernent à la fois les femmes et les hommes. Ils ont causé en 2015 environ 6 500 nouveaux cancers et de l’ordre de 8 500 en 2018. 
Des virus de la même famille sont également responsables de plus de 100 000 cas annuels de verrues bénignes et d’au moins 30 000 lésions pré-cancéreuses traitées. 

Pourtant, la couverture vaccinale HPV reste totalement insuffisante en France (27,9%) et tout particulièrement en Occitanie (20,9 %), où elle a été impactée durement par le confinement (-30% en 2020).
 

Il rassemble les acteurs de prévention de la région Occitanie de différents domaines : santé, éducation, institutions et monde associatif… pour mener des actions d’information sur les risques de maladies créées par les virus HPV.
 
L’enjeu est de faire connaître l’importance des risques liés à ces virus et d’instaurer la confiance dans cette vaccination en travaillant notamment autour d’une meilleure information du grand public notamment des parents de jeunes adolescents, et la sensibilisation des plus jeunes à la prévention avec l’école comme levier.